Le professeur Luc Montagnier nous a quittés le 8 février 2022.
Il a reçu en 2008 le prix Nobel de médecine avec Françoise Barré Sinoussi. Cela venait récompenser leurs travaux sur la découverte du virus HIV responsable du Sida, en 1983.
Esprit curieux et innovant, Luc Montagnier s’est passionné, dans les dernières années de sa vie, pour les signatures électromagnétiques engrammées dans des solutions aqueuses.
Il a ainsi poursuivi les travaux de Jacques Benveniste et encore avant ceux de Nikola Tesla.
Ces travaux représentent un immense espoir pour l’avenir de la médecine. Aujourd’hui, la Fondation Montagnier poursuit ces recherches.
Elle est accompagnée dans cette mission par les médecins un groupe de médecins et scientifiques qui s’était constitué autour du Professeur Montagnier.
La Fondation Montagnier a présenté ses dernières avancées au public lors d’un Congrès organisé à Neuville sur Ain (01) organisé les 4 et 5 octobre 2025. L’événement a été organisé par le Dr Corinne Skorupka, présidente de la Fondation Montagnier, et son équipe.
Je m’y suis rendu. Voici, une partie des informations qui y ont été exposées lors de ce congrès très dense.
Signature électromagnétiques (SEM), l’exploration continue
Le biologiste Jamal Aissa, qui a été un proche collaborateur de Luc Montagnier, poursuit les expériences réalisées sur les signatures électromagnétiques (SEM) des organismes vivants dans les solutions aqueuses et les liquides biologiques.
Jamal Aissa rappelle que ces expériences ont été reproduites par plusieurs laboratoires indépendants depuis la fin des années 1980.
Les organismes vivants, dont les bactéries et les virus, émettent des ondes dont la signature persiste dans l’eau même après de nombreuses dilutions. C’est la fameuse “mémoire de l’eau” qui a été décrite par Jacques Benveniste, même si cette expression, maladroite mais bien imagée, n’est pas de lui.
Ce message électromagnétique peut être capté, transmis par ordinateur et retranscrit dans de l’eau.
L’équipe du Pr Montagnier a acquis la maîtrise de ces transferts d’informations électromagnétiques.
Un test de dépistage fiable grâce aux SEM
Ces connaissances lui ont permis de développer un test de dépistage sanguin et salivaire de certaines maladies infectieuses.
Cette technologie utilise des nanostructures et des signatures électromagnétiques.
Ce sont des « ultra-PCR » qui permettent d’établir des diagnostics plus fins, plus sûrs et plus précoces.
Les tests permettent de détecter les bactéries suivantes :
- Borrelia Burgdorferi
- Sutterella
- Babesia
- Bartonnella
- Rickettsia
- Mycoplasmes
- Ehrlichia
- Chlamydia pneumoniaeToxoplasma gondii
Ces bactéries sont généralement associées à des virus. Ainsi, le Pr Montagnier avait émis l’hypothèse que le mycoplasme pouvait constituer un cofacteur du virus du sida.
Une meilleure prise en charge des infections chroniques ?
Le Dr Éric Kiener (Vevey, Suisse) a complété cet exposé en détaillant les mérites du dépistage utilisant les signatures électroniques et les PCR ultrasensibles.
Il a documenté 99 cas cliniques pour lesquels les SEM + PCR a été utilisée.
Les motifs de consultation de ces patients étaient les suivants :
- allergies,
- fatigue non élucidée,
- transpiration,
- brouillard cérébral,
- distractions,
- troubles de la concentration,
- crampes musculaires ;
- baisse de libido
- covid
- piqûre d’insecte
- maladie auto-immune
- résurgence d’anciennes infections ;
- etc.
Grâce au test des SEM, Éric Kiener a pu établir que sur les 99 patients, 96 hébergeaient un agent pathogène.
Dans le détail, ont été repérés chez ces patients :
- 4 Borrelioses
- 16 Sutterella
- 4 Babesia
- 42 Bartonnella
- 46 Rickettsia
- 21 Chlamydiae
- 41 Toxoplasmes
Plus les patients avaient des germes détectés dans le corps et plus les signes cliniques étaient nombreux et marqués.
Cette information a permis à Éric Kiener de prescrire un traitement adapté comprenant notamment :
- des antibiotiques,
- de la phytothérapie,
- des remèdes homéopathiques,
- du bleu de méthylène,
- des enzymes,
- de la micro-immunothérapie.
Les résultats cliniques semblent valider l’intérêt de ces tests.
Pourquoi est-ce si intéressant pour les infections chroniques ?
Ces infections sont aussi appelées « froides » parce qu’elles peuvent rester longtemps latentes, asymptomatiques et ne donnent pas de manifestations aiguës accompagnées de fièvre.
Ainsi, le corps héberge des pathogènes qui peuvent changer de forme, ce qui joue sur leur activité et donc leur nocivité.
Par exemple, la Borrélia, présente dans la maladie de Lyme, est un spirochète, c’est-à-dire une bactérie très allongée en forme de spirale. Elle est alors très mobile.
Mais elle peut aussi prendre une forme kystique (ronde), dormante, plus difficile à détecter et que notre système immunitaire ne peut éliminer car il ne la « voit » pas. Elle est alors persistante même si moins active et peut se réveiller à tout moment.
Pour l’équipe de la Fondation Montagnier, l’étape suivante sera de développer des tests capables de détecter la présence d’agents pathogènes grâce à des analyses d’urine.
Ces nouveaux dispositifs vont permettre aux médecins d’entrer dans une nouvelle ère diagnostique et thérapeutique.
Le postulat de Koch, spécifiant qu’à une maladie correspond un seul germe, est maintenant obsolète. Désormais, les équipes médicales pourront identifier les différents pathogènes présents.
C’est l’avènement d’une médecine plus complexe, multifactorielle qui prend en compte l’ensemble des facteurs infectieux responsables d’une multitude de symptômes chez le patient.
La thérapeutique se complexifie également avec l’introduction de la notion de thérapies intégratives, prenant en charge de nombreux niveaux de fonctionnement de l’organisme.
Quel est le point commun entre toutes les maladies chroniques ?
Le Dr Gérard Guillaume, rhumatologue, a rappelé que l’inflammation de bas grade est présente dans toutes les maladies chroniques qu’elles soient d’origine infectieuse ou non.
Il s’agit d’une inflammation chronique, diffuse, souvent cliniquement silencieuse, mais qui maintient le système immunitaire en alerte et favorise un stress oxydatif délétère au long cours.
Elle est présente dans :
- les troubles métaboliques,
- le diabète de type II,
- les maladies cardiovasculaires,
- le vieillissement,
- les maladies auto-immunes,
- les troubles neurodégénératifs.
C’est une réponse des tissus du corps humain à une agression. Les médecins la détectent grâce à différents marqueurs biologiques tels que :
- CRP ultra sensible ;
- TNF alpha
- interleukine 1β
- Interleukine 6
- profil des acides gras érythrocytaires, rapport entre oméga 6 et oméga 3
- homocystéine
- cytokines
L’inflammation de bas grade peut être provoquée par :
- un dysfonctionnement des mitochondries;
- une dysbiose qui est un déséquilibre du microbiote intestinal ;
- la présence permanente de virus qui oblige le corps à réagir en permanence ;
- la sédentarité ;
- le surpoids ;
- les troubles du sommeil.
Gérard Guillaume a expliqué qu’il existait différentes stratégies de prévention et d’accompagnement des patients.
Il préconise notamment de faire du vélo pendant 30 minutes tous les jours roulant tranquillement mais avec des pointes de vitesse de 30 secondes, suivies de 4 minutes 30 de récupération.
Lui pratique cela en appartement.
Gérard Guillaume insiste également sur :
- les habitudes alimentaires : il recommande notamment l’arrêt du gluten et la consommation régulière d’oméga 3, la nécessité d’une bonne hydratation ;
- la consommation d’anti-inflammatoires naturels tels que les fucoïdanes, la quercétine, le resvératrol, le curcuma, la boswellia, la résine d’encens, le romarin, la lactoferrine, etc.
- la bonne gestion des facteurs environnementaux : pollutions diverses, microplastiques, perturbateurs endocriniens, etc…
Il a par ailleurs rappelé que son protocole contre le covid long était disponible sur le site Internet Bonsens.org.
Vous trouverez le lien ici.
Science et débats : le show Raoult
Le congrès organisé par la Fondation Montagnier a été l’occasion d’accueillir le Pr Didier Raoult qui est revenu sur la crise du covid 19 et en a tiré quelques conclusions sur la manière dont il faudrait traiter les pandémies virales à l’avenir.
Pour lui, le SARS CoV 2, comme tous les virus est d’origine naturelle. Il exclut l’hypothèse d’un virus fabriqué en laboratoire.
Sur ce point, le chercheur Claude Escarguel, également orateur, a exprimé son désaccord.
L’échange a été assez vif. Chacun est resté sur ses positions.
D’autres congrès permettront sans doute de trancher ce débat ! La science est fille du temps a constaté Didier Raoult.
Pour lui, les virus sont néanmoins influencés par les activités humaines et en particulier la densification des animaux dans les fermes d’élevage.
Par exemple, il associe l’apparition de la grippe au 19e siècle avec l’augmentation des élevages concentrationnaires de poules.
Il estime par ailleurs que la vaccination à ARNm n’a pas été efficace contre le covid 19. Pire, elle aurait provoqué de nombreux cancers comme l’indiquent deux études récentes.
Il confirme que pour lui l’hydroxychloroquine était la meilleure réponse possible pour traiter les patients touchés par le covid 19.
De même, il estime que l’oxygénothérapie était également un traitement utile et efficace contre le covid 19.
Plusieurs révolutions à venir
L’élément le plus important de ce congrès à mes yeux aura été le développement et les premiers essais du test SEM + PCR ultra-sensible qui permet de déceler la présence de pathogènes chez les patients.
Mais d’autres sujets d’avenir ont été abordés comme :
- la médecine des 5P (préventive, prédictive, personnalisée, participative et pertinente) détaillée par le Dr Rueff qui sort un nouveau livre passionnant sur le sujet ; « Une vie de Médecin ».
- la neutralisation des faiblesses de l’organisme, vues comme des « gains de fonction », (habituellement nommées comorbidités), pour éviter les formes graves et chroniques des infections à virus ARN, présentée par Claude Escarguel, microbiologiste, ancien collaborateur des Pr Montagnier et Pr Raoult ;
- le lien entre virus et cancer exposé par le Dr Norbert Avetyan, oncologue ;
- la protection contre les ondes électromagnétiques, présentée par Maurice Fillion Robin, inventeur des systèmes CMO (Oscillateurs Magnétiques de Compensation). Ces dispositifs de protection ont été développé par une équipe chercheurs français regroupés au sein de l’entité Comosystems ;
- l’autisme et la maladie de Lyme présentés par le Dr Corinne Skorupka ;
- La théorie THOR développée par Alexandre Ichaï qui parvient à unifier dans une vision commune, les travaux de Nikola Tesla, Isaac Newton, Albert Einstein et Luc Montagnier.
Ces sujets sont fascinants et méritent d’être explorés plus en détail. Cela pourrait-être l’occasion d’une ou plusieurs de nos prochaines newsletters !

Existe-t-il une avancée pour améliorer la vie des parkinsoniens atypiques ?
Si le coronavirus du Covid est naturel, cela n’exclut pas une modification génétique opérée en laboratoire (boost ou modification du gène de la spike entraînant par exemple une infectiosité augmentée….)
Ces modifications ayant probablement disparues au fil des multiplications virales et variants induits durant la pandémie.
Dr Yves Cren, Biologiste des Hôpitaux (retraité)