Dans les zones tempérées du globe, l’hiver est la saison des grippes et autres infections respiratoires.
Cela est dû à trois grands facteurs en particulier :
- Le système immunitaire est fragilisé à la fois par la baisse de la température et une luminosité plus faible ;
- Les muqueuses du nez et de la gorge sont asséchées par le chauffage et l’air sec des habitations ; elles sont donc moins efficaces contre les virus ;
- Les virus d’hiver des zones tempérées, et en particulier l’influenza, c’est-à-dire la grippe, seraient plus stables lorsque la température se situe entre 0 et 5 °C. Cela veut dire qu’ils sont capables de rester plus longtemps en vie hors du corps d’un hôte. Le risque de contagion est donc plus grand.
Dans les zones tropicales, vous pouvez attraper la grippe à tout moment, mais il s’agit de souches d’influenza légèrement différentes de celles que l’on trouve dans les zones tempérées.
Un livre à lire avant l’hiver !
La médecine classique, pour prévenir la grippe, propose la vaccination. Et si, malgré le vaccin, vous contractez la grippe, on vous recommande de prendre du paracétamol et de rester chez vous.
Ce n’est pourtant pas la seule voie possible.
Xavier Bazin, dans son dernier livre Un hiver sans maladie, c’est possible !, le rappelle avec force et détails.
Il propose un protocole complet, 100 % naturel et validé par la science, mais que de nombreux médecins ne connaissent pas encore.
À la lecture de ce livre, on leur souhaite d’adapter leurs recommandations à destination de leurs patients.
Car il existe une combinaison de remèdes et de soins à apporter à votre corps pour sortir rapidement des infections hivernales.
Ces solutions sont simples et accessibles. Il serait donc bien dommage de passer à côté.
Réhabiliter la fièvre
La fièvre fait peur.
C’est vrai, en particulier chez les enfants.
Et lorsqu’elle déclenche des convulsions, on ne pense qu’à une chose : l’arrêter à tout prix.
Et pour cela, on utilise des médicaments chimiques.
Le seul bénéfice de cette action est psychologique : on calme la peur.
Mais Xavier Bazin rappelle ce que dit la Haute Autorité de santé sur la fièvre, pour qui la “fièvre n’est qu’un symptôme” qui “n’entraîne que rarement des complications” et qu’elle n’est pas à craindre.
En réalité, la fièvre est une réaction du corps destinée à tuer les pathogènes. C’est un phénomène naturel qui aide à la guérison.
Et si l’on veut vraiment l’éviter, l’idéal est d’aider le corps à ne pas y avoir recours.
Cela se fait en lui apportant les “outils thérapeutiques” dont il a besoin pour faire face à l’infection qui se présente.
C’est une grippe à combien de grammes de vitamine C ?
Xavier Bazin rappelle dans son livre que la vitamine C, ou acide ascorbique, est cet outil par excellence.
Beaucoup de médecins ignorent cela. Ils pensent qu’il ne s’agit que d’une vitamine et qu’elle ne peut pas avoir de vertus thérapeutiques.
Pourtant, la vitamine C est, entre autres choses, antivirale, antioxydante et antifatigue.
Toutefois, comme remède, elle sera efficace surtout à partir d’un certain dosage.
Et pour accompagner un rhume ou une grippe avec de la vitamine C, il faudrait même augmenter considérablement les doses.
Ainsi, le Dr Cathcart, dans les années 1970, soignait la grippe avec des doses de 30 à 150 g de vitamine C administrée par voie orale en 24 heures.
Selon lui, la dose efficace est celle qui précède le moment où la vitamine C devient laxative.
Il observe que, chez une personne en bonne santé, cet effet arrive assez vite.
En revanche, un patient malade peut consommer plus de 100 g en 24 heures sans que ses selles ne mollissent.
D’autres médecins ont confirmé l’efficacité des hautes doses de vitamine C contre les maladies infectieuses, notamment lorsqu’elles sont administrées par voie intraveineuse.
Le premier à avoir documenté cette thérapeutique est le Dr Klenner, aux États-Unis, dans les années 1950.
Plus récemment, le Dr Paul Marik, l’un des plus grands spécialistes mondiaux en soins intensifs, a publié des résultats exceptionnels sur la vitamine C contre le sepsis, une infection généralisée et très grave.
Dans de nombreux pays comme le Mexique, la Nouvelle-Zélande, les États-Unis ou le Japon, il est possible de se faire administrer de hautes doses de vitamine C à l’hôpital.
En France, malheureusement, cette pratique n’est pas autorisée.
Vitamine D : un remède adulé puis oublié
L’huile de foie de morue, riche en vitamine D, connaît un grand succès dans l’entre-deux-guerres.
À cette époque, on en donne volontiers aux enfants dans les écoles pour les aider à grandir.
De même, on les encourage à s’exposer au soleil, dont les rayons favorisent la production de vitamine D par le corps humain.
Aux États-Unis, les pharmacies disposent alors de lampes à UVB pour les bébés.
On reconnaît ainsi à la vitamine D deux grandes vertus :
- elle prévient le rachitisme, dont souffraient de nombreux enfants mal nourris ;
- elle lutte efficacement contre les maladies infectieuses.
Après la Deuxième Guerre mondiale, elle continue d’être utilisée contre le rachitisme. Mais son usage tombe dans l’oubli, avec la disparition de cette maladie.
Xavier Bazin explique que la communauté scientifique s’est à nouveau intéressée aux effets positifs de la vitamine D sur le système immunitaire au début du XXIᵉ siècle.
Il précise que les preuves s’accumulent depuis les années 2010 dans de très nombreux pays du monde : Chine, Corée du Sud, Japon, Suède, etc.
En 2017, une vaste étude menée sur des étudiants au Canada a montré que la vitamine D a un effet protecteur contre les infections respiratoires.
Bref, le corps médical aurait dû savoir, avant la crise sanitaire du coronavirus, que la vitamine D était une solution toute indiquée pour prévenir ce virus…
Et dès 2020, diverses études (notamment en Chine) sont venues confirmer cette hypothèse.
Les sociétés savantes en France se sont mobilisées pour alerter le gouvernement et les autorités de santé sur l’état des connaissances scientifiques à ce sujet.
Mais cela n’a rien changé.
Et encore aujourd’hui, on ne vous dit pas que la prise régulière de vitamine D tout au long de l’hiver est sans doute l’une des précautions les plus utiles à prendre contre la grippe, le Covid-19 ou le rhume.
Le zinc : un remède défensif à manier avec précaution
L’intérêt de la science pour le zinc est plus récent que pour les vitamines C et D.
Mais il est acquis que ce minéral joue un rôle direct sur les lymphocytes T, qui servent de radar pour détecter la présence d’agents pathogènes dans les cellules.
L’efficacité du zinc contre les infections hivernales a été démontrée de manière magistrale en 2007 par le Dr Prasad.
Ce médecin de Détroit est considéré comme l’un des plus grands experts mondiaux du zinc.
Il a comparé deux groupes de 25 personnes âgées de 55 à 87 ans.
L’un des groupes a avalé 35 mg de zinc pendant 12 mois, tandis que l’autre a avalé un placebo.
Résultat :
- le groupe zinc a connu 7 infections,
- le groupe placebo en a connu 35.
Par ailleurs, les deux tiers du groupe zinc n’ont pas eu d’infection, tandis que 12 % seulement n’en ont pas connu dans le groupe placebo.
Xavier Bazin indique qu’il est aujourd’hui démontré que le zinc est :
- utile contre le rhume, s’il est bien formulé et agit sur la bouche ;
- indiqué contre les pneumonies (attention, s’il est trop dosé et qu’il passe dans le sang, il peut être dangereux !) ;
- efficace contre le Covid-19, notamment lorsqu’il est associé à la quercétine.
Occupez-vous de votre nez !
Tout au long de son livre très complet sur les infections hivernales, l’auteur révèle l’existence d’autres remèdes utiles, comme la fameuse huile de Haarlem ou le chlorure de magnésium.
Mais je ne peux pas tous les lister ici.
Toutefois, je dois dire ceci : dans cet excellent ouvrage, l’auteur n’oublie pas de mentionner l’importance des soins du nez et de la gorge.
Les Japonais ont développé un art du gargarisme, l’ugai, qui, moins subtil que l’ikebana, s’inspire aussi de la nature et notamment de la pêche au cormoran.
Le gargarisme rappelle l’oiseau marin régurgitant ses poissons.
Mais les Japonais ont su s’adapter aux exigences de notre temps. Ils ont publié des études scientifiques parfaitement documentées sur les mérites des gargarismes contre les infections hivernales.
En Europe, plusieurs études menées au Royaume-Uni ont confirmé l’efficacité des bains de nez à l’eau salée contre le rhume et le Covid-19.
La dernière étude sur le sujet date de 2024 et porte sur plus de 12 000 volontaires.
Bref, les scientifiques ont fait leur travail.
Le lavage de nez et les gargarismes, quelle que soit la méthode choisie, fonctionnent contre les infections.
Il suffit de lire la littérature scientifique pour s’en convaincre — ou de faire l’essai soi-même.
L’avis d’un lecteur pas tout à fait comme les autres…
Je vais laisser le mot de la fin à un lecteur bien plus qualifié que moi.
Le Dr Pierre Kory, pneumologue, expert en soins intensifs, et Xavier Bazin se sont rencontrés à Paris lors du congrès AIMSIB.
Le journaliste scientifique a remis un exemplaire de son livre à ce médecin de renom.
Et quelques semaines plus tard, voici quelle a été sa réaction sur son blog :
“Xavier Bazin a accompli ce que la médecine moderne a largement oublié de faire : revenir aux premiers principes.
Dans Le Protocole 100 % naturel, il rassemble un impressionnant corpus de preuves scientifiques et historiques démontrant que notre propre système immunitaire inné — lorsqu’il est correctement nourri, soutenu et respecté — demeure la thérapie antivirale la plus puissante qui soit.
En tant que médecin ayant passé plusieurs décennies dans les soins critiques et la recherche translationnelle (à l’interface entre la science fondamentale et la pratique clinique), j’ai trouvé la documentation minutieuse de Bazin sur l’efficacité des vitamines C et D, du zinc et d’autres composés naturels de soutien immunitaire, à la fois rigoureuse et stimulante.
Il ne s’agit pas ici de médecine « alternative », mais bien d’une médecine physiologique fondée sur les preuves, redécouverte.
À une époque où les approches pharmaceutiques dominent presque toutes les discussions sur la santé, Bazin nous rappelle que les remèdes les plus simples — ceux qui respectent la biologie humaine et la logique de la nature — sont souvent les plus profonds. »
Les lecteurs de Xavier Bazin seront-ils moins malades que les autres cet hiver ? En tout cas, vous trouverez son livre dans toutes les bonnes librairies.
